Vous souhaitez acheter un appartement ou une maison à Montrouge ? Ville des Hauts-de-Seine bordée au nord par le 14e arrondissement de Paris et à l’est par la frontière avec le Val-de-Marne, Montrouge est en plein boom ! En une vingtaine d’années, les immeubles d’habitation et de bureaux y ont poussé comme des champignons, tandis que la commune attirait plus de 10.000 nouveaux Montrougiens, portant sa population totale à plus de 50.000 habitants. Ce renouveau s’explique par la proximité de Paris, les prix de l’immobilier un peu plus compétitifs que ceux de la capitale et la bonne desserte en transports depuis la station Châtillon-Montrouge (ligne 13), mais surtout depuis la station Mairie de Montrouge (ligne 4) qui permet de rejoindre le centre de Paris en une vingtaine de minutes.C’est d’ailleurs ici, dans le quartier animé et commerçant du Vieux-Montrouge que la gentrification est aujourd’hui la plus visible et que les prix du m2 sont les plus élevés. Ailleurs, la ville offre un visage plus contrasté, notamment dans les quartiers plus populaires situés au sud et à l’ouest de l’avenue de la République qui parcourt Montrouge du nord au sud. L’habitat y est plus hétéroclite, de grands immeubles des années 1970 pouvant côtoyer de charmantes maisons avec jardin dans la même rue.Si les prix de ces zones sont encore assez abordables, l’ouverture fin 2021 de la future station de métro Barbara (ligne 4) à Bagneux au sud, et l’arrivée de la future ligne 15 du Grand Paris Express à Châtillon-Montrouge au sud-ouest à l’horizon 2025, pourraient bien maintenir la croissance des prix de l’immobilier à un niveau élevé dans les prochaines années.
Situé au sud-ouest de la ville, ce quartier présente un visage différent du reste de Montrouge. Les grands ensembles y sont plus nombreux, notamment au fur et mesure que l’on s’éloigne de l’avenue de la République en direction de Malakoff à l’ouest. Les secteurs du Haut-Mesnil-Grand-Sud et du Village Jean-Jaurès présentent d’ailleurs une part de logements sociaux élevée. Le niveau des établissements scolaires y est également plus faible qu’ailleurs, le collège du Haut-Mesnil affichant un taux de réussite au brevet très inférieur à la moyenne nationale. Le quartier n’est également desservi en transports qu’à ses extrémités : Châtillon-Montrouge (ligne 13) au sud-ouest et Mairie de Montrouge (ligne 4) au nord-est, là où se concentrent la plupart des commerces. Le quartier est donc aujourd’hui, sans surprise, le moins cher de la ville. Mais les choses commencent à changer ! L’une des principales illustrations est l’inauguration du vaste éco-campus du Crédit Agricole, à cheval sur le quartier voisin des Portes de Montrouge, ou le réaménagement des Allées Jean Jaurès entre la place de la Libération et la place Jean Jaurès, où une nouvelle promenade végétalisée bordée par un “Jardin Fertile” fait la part belle aux piétons, aux cyclistes et aux aires de jeux pour enfants. Mais les changements les plus spectaculaires se concentrent au sud du quartier, où de nouvelles résidences ont vu le jour ces dernières années autour du square Messier. C’est en effet près d’ici, côté Bagneux, que sera inaugurée la future station de métro Barbara (ligne 4) qui permettra aux habitants du coin de rejoindre Châtelet en moins de 30 minutes d’ici fin 2021. À partir de 2025, les Montrougiens les plus proches de la station Châtillon-Montrouge bénéficieront également de l’arrivée de la ligne 15 du Grand Paris Express.
Situé en lisière du 14e arrondissement de Paris, au centre-nord de la commune, le Vieux-Montrouge constitue le cœur historique de la ville et abrite l’hôtel de ville et l’église Saint-Jacques. Ne vous étonnez pas d’y croiser autant de couples de trentenaires attablés aux terrasses de cafés que de jeunes familles accompagnées d’une poussette dans les squares Schuman, Gabriel Péri, de l’Hôtel de ville ou des Combattants d’Afrique du Nord. L’extension de la ligne 4 du métro jusqu’à la station Mairie de Montrouge qui permet de rejoindre Châtelet en 20 minutes et Montparnasse en 10 minutes a en effet attiré une vague de Néo-montrougiens ces dernières années. Ils y ont également été séduits par le cadre de vie agréable et vivant du quartier qui n’est pas sans rappeler certaines zones du XIVe arrondissement. On y trouve de nombreux petits commerces de proximité, notamment le long de l’avenue Henri Ginoux, de la rue Théophile Gautier et de l’avenue de la République, ainsi que plusieurs équipements sportifs, scolaires et culturels comme la médiathèque, les piscines de l’Aquapol Montrouge et les écoles élémentaires Rabelais et Raymond Queneau. Sans surprise, les prix du m2 des édifices haussmanniens, des immeubles anciens ou de faubourg bien réhabilités et des résidences construites dans les dernières décennies du XXe siècle se sont envolés depuis 20 ans… Et l’idylle n’est pas prête de s’arrêter !
Le quartier de La Vanne forme un triangle à l’extrémité est de Montrouge, entre la très passante avenue Aristide Briand à l’ouest, Paris au nord, et Gentilly et Arcueil à l’est. La Vanne marque même la frontière entre les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, visuellement signalée par le tracé de la coulée verte de la Promenade des Aqueducs, dont les allées verdoyantes et les aires de jeux pour enfants sont prisés des familles. Loin de cette image bucolique, le quartier présente toutefois un environnement contrasté. Le long du périphérique, il compte surtout des immeubles de bureaux et des sièges d’entreprise, tels que ceux de Chronopost ou de Pfizer. Ailleurs, il est très résidentiel et alterne grands ensembles des années 1970 et maisons de villes, parfois très charmantes, disséminées un peu partout. Près du carrefour du centre commercial de la Vache Noire côté Arcueil, quelques programmes immobiliers résidentiels ou de bureaux ont récemment vu le jour. Côté commodités, l’offre de commerces de proximité de La Vanne est relativement limitée. Heureusement, les cafés, boulangeries et autres épiceries du le Vieux-Montrouge ne se situent qu’à quelques minutes à pied de là. Le quartier est également assez mal desservi en transports. Il faut en effet marcher une dizaine de minutes pour rejoindre la station de métro de Mairie de Montrouge (ligne 4) ou le RER B à Cité Universitaire, Gentilly ou Laplace à Arcueil. Si ces inconvénients ne sont pas de nature à vous décourager, sachez que les prix au m2 des maisons construites dans les rues les plus au sud du quartier sont un peu moins élevés que dans le reste de la ville.
Situé au nord-ouest de la commune, le quartier des Portes de Montrouge marque l’entrée de la ville depuis Paris et Malakoff. Mixte et plutôt dense, il alterne des immeubles de bureaux, comme une partie de l’éco-campus Evergreen du Crédit Agricole, des établissements scolaires et universitaires, tels que l’IRTS Île-de-France, centre de formation dédiés aux métiers du social et médico-social, la Faculté de chirurgie dentaire, le collège Robert Doisneau et l’Institut privé Jeanne d’Arc, meilleur lycée de la commune avec ses près de 100% de réussite au Bac chaque année. Côté immobilier, Les Portes de Montrouge abritent quelques maisons individuelles, mais surtout, des copropriétés des années 1970 et des immeubles semi-récents. S’il ne constituait pas la zone la plus en vue de Montrouge, ce secteur résidentiel et plutôt familial est aujourd’hui en plein renouveau ! De nombreuses constructions nouvelles y sortent de terre un peu partout, notamment depuis l’ouverture de la station de métro Mairie de Montrouge en bordure du quartier, face au Beffroi de Montrouge, bâtiment en brique des années 30 abritant un centre culturel et de congrès. Sorti de cette zone, le reste du quartier reste en revanche assez éloigné des transports, de même que des commerces, principalement concentrés aux abords de l’avenue de la République.
Ferry-Boileau se situe dans le prolongement sud du Vieux-Montrouge et marque la frontière avec Bagneux. Ce quartier résidentiel présente une physionomie variée. On y trouve surtout des immeubles de faubourg ou en briques, des copropriétés semi-récentes mais aussi quelques édifices néo-haussmanniens. Il compte aussi de nombreuses maisons individuelles souvent bâties après-guerre et agrémentées de petits jardins. Ferry-Boileau renferme même une curiosité architecturale : la résidence Buffalo signée par Ferdinand Pouillon, grand architecte de la Reconstruction, et labellisée “Architecture contemporaine remarquable” par le ministère de la Culture. Inauguré en 1958 au carrefour des rues du Fort, Carvès et Victor Basch, cet ensemble massif abrite 466 appartements souvent traversants. Il se compose de plusieurs bâtiments aux murs recouverts de pierre de taille et encerclant des jardins intérieurs arborés. Ces derniers constituent avec les squares Floquet-Basch, La Fontaine et Robert Doisneau, de petites oasis de verdure dans un secteur dense. Si l’offre immobilière est diverse, le quartier pêche en revanche sur d’autres aspects, tels que le faible nombre de commerces, la plupart d’entre eux étant concentrés le long de l’avenue de la République qui marque sa limite est. S’il est également assez éloigné des stations de métros Mairie de Montrouge et Châtillon-Montrouge, le prolongement de la ligne 4 et l’ouverture de la future station Barbara à Bagneux, à seulement quelques minutes à pied de là, devrait contribuer à le redynamiser. Cette dernière permettra en effet aux habitants des maisons et petits immeubles des rues Molière, Descartes, Pascal ou Racine constituant le micro-quartier des Écrivains, ainsi qu’à ceux vivant proches du stade Paul Montay et du lycée Maurice Genevoix (seul lycée public de la ville), de rejoindre Châtelet en moins de 30 minutes dès fin 2021.